Les jeux de cartes

Pour jouer aux cartes, de nombreuses astuces se trouvent développées par les joueurs. Savoir comment un adversaire va se comporter peut permettre de remporter la partie. Il faut être un peu acteur et jouir d'une certaine assurance à son crédit, pour tromper son adversaire, car tout comme dans la finance c'est une question de débit et de crédit. Du côté du débit, apparaitront les gestes indécis pour prendre une carte plutot qu'une autre avec des hésitations qui seront perceptibles. Côté crédit, nous aurons une aisance pour bluffer et faire croire à l'hésitation, en fait la carte choisie l'aura été depuis longtemps. D'où notre petit conseil de commencer à observer ses adversaires pour les connaitre avant que la partie ne commence.

L'art de la divination

Prévoir la destinée, est l'art des cartomanciens qui se retoruvent avoir un grand succès sur Internet. L’origine de leur art est peut-être à rechercher dans l’antique habitude de jeter à terre des cailloux, puis d’interpréter la disposition qu’ils ont prise. Eux-mêmes se servent de cartes, pour répondre au besoin, vieux comme le monde, de connaître l’avenir. Les méthodes de divination par les cartes sont innombrables. Les uns utilisent des jeux ordinaires, d’autres les tarots traditionnels, qui portent des figures mythiques liées aux traditions de la Chaldée et de la Babylonie. Chez ces peuples antiques, on exerçait l’art divinatoire au moyen de flèches, de tablettes et de verges. Cette pratique passa aux Grecs et aux Egyptiens.
Les figures reproduites sur les tarots semblent avoir été peintes, à l’origine, sur les murs des temples égyptiens un prêtre, posté au centre d’une salle consacrée, jetait sur l’autel des verges qui, en tombant, indiquaient de leur pointe certains détails des motifs peints sur les murs. Ces motifs symbolisaient tous les événements de la vie comme des pas dans une danse sans fin. Ils étaient chargés de significations que le prêtre interprétait pour celui qui consultait l’oracle. Par la suite, l’activité des mages et des prêtres païens ayant été interdite sous l’influence du christianisme et de l’islamisme, les initiés reportèrent sur des tablettes les symboles jadis représentés sur les fresques des temples; de la tablette au carton de petite dimension que nous connaissons, la filiation est simple.
Il existe aussi des traditions orientales de cartomancie, dont on retrouve des traces dans certains symboles dont l’origine chinoise est indiscutable. Aujourd’hui, chaque carte a une signification précise, liée à celles des cartes voisines, que le cartomancien étale sur une table selon différentes modalités et combinaisons.

Les jeux de cartes sont universellement répandus. Il en existe d’innombrables types et variantes, dont certains sont très anciens.
Des Arabes les introduisirent en Europe au XIVe siècle, et naipes, terme espagnol qui désigne les cartes, en porte témoignage il dérive de l’arabe nâ ih.
On faisait figurer sur les cartes des portraits de personnages célèbres. En France, par exemple, on représentait des souverains et des chevaliers qui sont devenus les valets du jeu traditionnel. La coutume s’est perpétuée : David ou Alexandre, Judith ou Pallas, Lahire ou Lancelot président toujours, du même air rêveur, aux rivalités des joueurs. A l’époque révolutionnaire on aime mieux, au sceptre ou à la couronne, le bonnet phrygien et l’aspect de ces illustres personnages change quelque peu. Mais les joueurs, attachés à leurs petits cartons codés et imagés, font, en 1813, une « restauration» avant la lettre.
La figure humaine n’a pas été le seul motif d’illustration en honneur : les animaux, les fleurs ou les paysages auront leur place dans l’ornement des jeux de cartes.
Dans certains pays, dont l’Italie, les cartes servirent d’abord comme jeux d’enfants. Puis, elles furent adoptées par les adultes et prirent le nom de tarots de l’italien tarocchi, car leur dos était « taroté », c’est-à-dire orné de grisailles en compartiments. Les cartes tarotées varient suivant les pays, parfois même suivant les régions. On utilise encore beaucoup, par endroits, les tarots d’origine vénitienne, avec les quatre couleurs ou attributs caractéristiques : coupes, deniers, ou carreaux, épées et bâtons.
Les cartes de modèle français, nommées «jeux de poker », comprennent quatre couleurs, trèfle, carreau, cœur, pique, allant chacune du 2 au 10. A ces cartes succèdent les figures du valet, de la dame, et du roi, plus l’as. Ceci concerne les jeux de 52 cartes, dans les jeux de 32 cartes, la série du 2 au 6 est supprimée. Les jokers ont été apportés dans les jeux sous l’influence anglaise. Ils représentent les fous royaux et peuvent dans certaines parties, remplacer toute carte. Il est possible de jouer à une infinité de jeux de cartes, dont certains sont dits « de hasard », car ils donnent lieu à des paris d’argent qui se trouvent aujourd’hui relégués dans les casinos. Il est maintenant possible de jouer à toutes sortes de jeux de cartes à partir d'internet.